Spécificité (II page 207) : pas de procédure décrite

Linéarité et exactitude (III-4 page 209)

L'étude est menée sur le principe actif et sur la forme galénique reconstituée, on pourra ainsi détecter des effets de matrice.

Choix de la gamme de concentration : de 60 à 140% de la teneur cible, cinq niveaux de concentration régulièrement espacés dans la gamme ( k concentrations d'indice j).

Essais : trois répétitions par valeur de concentration (n_j répétitions d'indice i), soit 15 déterminations en tout.

Linéarité (II-4.2) :

 

Pour utiliser les tests de contrôle de la régression il faut disposer de répétitions de déterminations pour chaque valeur de concentration, or la préparation de ces solutions étalons se fait par pesée, on n'a pas exactement la même valeur pour chaque répétition. On procède à un changement de variable qui permettra de se ramener à la même valeur de concentration pour les trois répétitions :

On teste alors l'homogénéité des variances (Cochran) , l'existence d'une pente significative et la validité de la droite de régression.
Si le test de Cochran est significatif, on recherchera une éventuelle valeur aberrante dans le groupe suspect par un test de Dixon.

Exactitude (III-4.3) :

On considère le recouvrement, également désigné Y_ij dans le texte, correspondant au rapport entre la masse calculée à partir du résultat de la mesure, grâce au système de référence choisi, et la masse pesée.

Si le système de référence est l'étalon 100% (centre de gamme) : Y_ij= y_ij x₁₀₀/ x_ij y₁₀₀

Si le système de référence est la gamme d'étalonnage du principe actif (droite D₂) :

Y_ij=100 (y_ij - a₂) / x_ij b₂

Tests : homogénéité des variances (groupes par niveau de concentration), et homogénéité des moyennes.

Si les variances et les moyennes sont reconnues homogènes, on calcule alors le recouvrement moyen et son intervalle de confiance.

Fidélité (III-5 page 211) : répétabilité et reproductibilité

On effectue au minimum trois séries(indice j ,k=3) de six déterminations (indice i, n=6) pour la concentration du centre de gamme, à raison d'une série par jour.

On exploite ensuite les résultats sous forme de recouvrement, on vérifie l'homogénéité des variances et on calcule la variance de répétabilité s_r² : variance combinée des trois groupes. Ensuite on calcule la variabilité inter-groupes :

Si le résulat du calcul de s_g² est négatif, on prend s_g²=0.
Cette démarche n'est pas scandaleuse !
Cela veut simplement dire que les variances de répétabilité s_r² et de reproductibilité s_R² sont sensiblement égales et que leur différence n'est donc pas significative.

On calcule enfin la variance de reproductibilité      s_R² = s_r² + s_g² .

Habituellement on présente ces résultats en donnant les coefficients de répétabilité et de reproductibilité.

N.B. si tous les groupes ont le même nombre de déterminations n les formules ci-dessus deviennent :

Sensibilité (IV page 218) :

Variation minimale qu'il faut imposer à la grandeur X (ici la concentration) pour obtenir une variation significative du signal mesuré.

X₁- X₂= [t(1-a/2)+t(1-b)] s_E Ö2 / b
avec s_E calculé lors de l'étude de la linéarité et b pente de la droite d'étalonnage
a risque bilatéral (0,05) et b risque unilatéral (0,05).

 

Seuil de détection et seuil de quantification (V page 220) :

Enregistrement graphique : détermination à partir du bruit de fond du blanc.

A partir de valeurs chiffrées : n mesures indépendantes du blanc

SD=3 s_blanc            SQ=10 s_blanc

On peut déterminer, selon la procédure habituelle, la fidélité et l'exactitude au seuil de quantification.

Robustesse ( VI page 221) :

En fonction du nombre de paramètres à tester on établira un plan d'expérience à 4, 8 ou 16 essais et on recherchera les effets significatifs ou non selon la technique habituelle au traitement des plans d'expériences.